REGLE DU CONCOURS

L’orthographe est l’écriture correcte des mots d’une langue donnée. La langue française est si complexe que sa maîtrise constitue un élément de prestige. Ce constat, même les locuteurs natifs de la langue le font et c’est ce qui explique les nombreuses réformes dont son enseignement fait l’objet. La problématique d’une orthographe correcte se pose par logique avec plus d’acuité chez les élèves dont le français n’est pas la langue maternelle. Pourtant, une écriture correcte est une nécessité, aussi bien à l’école que dans la vie quotidienne. Le maniement de la langue française et une expression correcte sont fondamentaux pour espérer un accomplissement dans la société.   

 A l’heure actuelle, on constate une baisse du niveau des apprenants due essentiellement à deux facteurs : le désintérêt pour la lecture et l’utilisation des abréviations «sms ». 

 Alors comment conduire les élèves à la graphie correcte des mots de la langue, à une période où les abréviations à travers la messagerie contribuent énormément à la baisse du niveau des écoliers ? Les initiales semblables sont organisées dans certains pays sur continent africain.

Au Mali par exemple, depuis plus de quatre ans, un concours national d’orthographe et de lecture (CNOL-Mali) met en compétition une vingtaine d’établissements publics et privés. Les épreuves consistent à épeler six mots, à lire un texte, donner le nom de son auteur et faire une explication du texte. Les trois premiers ont été récompensés.  

En Côte-D’Ivoire, c’est un jeu-concours télévisé d’orthographe dénommé « Spell-me » qui a été organisé en 2015. Il a mis en compétition deux catégories de candidats : les juniors (niveau primaire) et les séniors (niveau secondaire) et a concerné les établissements scolaires de treize communes du district d’Abidjan. Un concours de dictée destiné aux jeunes, « Miss orthographe » est également très suivi. Touchant l’enseignement supérieur, un groupe Facebook ouvert, propose un travail hebdomadaire d’analyse de texte et de correction, « Jeu Royal de Correction ».                

 Au vu du succès et des résultats obtenus par ces activités dans ces pays, l’association UNION DES JEUNES POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’AFIQUE (UJDA) désire organiser au Cameroun un CONCOURS D’EPELLATION DENOMME « ÉPELLE-MOI ».      

DESCRIPTION DU CONCOURS

 Le concours « ÉPELLE-MOI » est une compétition d’orthographe lexicale orale, à destination des jeunes. Dans un concours d’épellation, un des membres du jury (le prononceur) propose un mot que l’élève doit épeler à voix haute, devant un public composé des élèves, de parents, d’éducateurs, de membres de la presse et d’autres personnalités. Le concurrent peut demander au lecteur de répéter le mot, de le définir, de l’utiliser dans une phrase ou une expression, de donner son origine, etc...

Plus spectaculaire et plus attractif qu’un concours de dictée, il est accessible à un plus grand nombre d’élève.

LES REGLES DU JEU CONCOURS D’EPPELATION « EPELLE-MOI »

   Les règles de la compétition sont très strictes et méritent d’être respectées pour sa réussite. Nous encourageons les établissements, les candidats, les enseignants, les élèves et les parents à prendre connaissance de ces règles afin que tous les acteurs soient au même niveau d’information pour la bonne conduite des compétitions.

1. Les candidats

Pour se présenter au concours « Epelle-moi », les candidats doivent être capables d’étudier des mots. Le règlement du concours autorise les candidats à solliciter des compléments d’information avant d’épeler chaque mot. Les informations supplémentaires prévues sont :

La nature du mot : La connaissance de la nature du mot aide beaucoup à sa compréhension. Un nom n’a pas la même formulation qu’un verbe encore moins qu’un adjectif ou un adverbe.

L’origine du mot : Les mots français sont très souvent d’origine latine ou grecque. Ils peuvent aussi provenir de l’arabe, de l’Anglais etc. La connaissance de l’origine du mot aide le candidat à connaître la construction de son orthographe. Exemple : le mot « phrase » s’écrit avec « ph » parce qu’il est d’origine grecque ; en Grec, il n’y a pas de « f ».

La définition du mot : Le candidat peut se servir de la définition du mot pour construire son orthographe. La définition est aussi importante en cas d’existence d’homonymes pour le mot à épeler. Exemple : « Seau » et « sot » se prononcent de la même manière mais s’épellent différemment.

L'utilisation du mot dans une phrase : Lorsque le mot se trouve dans un certain contexte, sa compréhension et son épellation en sont facilitées.

2. Le jury

Le jury qui préside à un concours d’épellation est composé de deux (02) Membres au minimum et six (06) au maximum. On distingue trois (03) membres principaux à savoir le prononceur, le juge et le rapporteur. Un jury complet est constitué de :

Un animateur : son rôle est d’animer la cérémonie, de rappeler les règles du jeu, de mettre à l’aise les candidats.

Un prononcer principal : son rôle est de prononcer le mot que le candidat doit épeler. 

Un prononceur adjoint : qui relaye le prononcer principal de temps à autre ;

Un juge principal : son rôle est de veiller au respect des règles du concours.

C’est lui qui sanctionne chaque épellation et sa décision est sans recours pendant toute la compétition ;

Un juge adjoint qui assiste le juge principal dans sa tâche ;

Un rapporteur qui note les prestations de chaque candidat eu égard à la décision du juge. Il fait aussi le point de l’évolution de la compétition.

3. Dictionnaire officiel du concours

Le Grand dictionnaire Robert de la langue française est la référence finale pour régler tout différent concernant l’épellation. 

4. Contraintes de temps

Le temps maximum que l’épeler a pour chaque mot est de 1   minute 30 secondes. Le temps commence quand le prononceur prononce le mot pour la première fois. Pendant cette dernière période, aucune communication ni du juge, ni du prononceur n’est autorisée en direction du candidat. Si au bout de ce délai, le candidat ne boucle pas son épellation, il est considéré comme avoir raté son épellation. 

5. Règles particulières de prononciation.

Le candidat doit s’efforcer de faire face aux juges quand il épelle le mot. Il doit répéter à leur attention le mot avant de l’épeler et après l’avoir épelé. Chaque lettre doit être épelé distinctement et de façon audible pour être entendu par les juges. Il a la possibilité de demander au « prononceur » de répéter le mot, mais pas plus de cinq fois. Il peut aussi lui demander la définition du mot, de l’utiliser dans une phrase, de préciser la nature du mot, la langue d’origine et/ou d’en donner une ou des prononciations alternatives. Au cours de l’épellation, les caractères particuliers (tels que « é », « è », « ê », « ï », « ô », « œ », « ç », « û »,) seront épelés comme tel (à savoir « e accent aigu », « e accent grave », « e accent circonflexe », « i tréma », « o accent circonflexe », « o, école », « c cédille », « u accent circonflexe » …). Il en est de même pour les traits d’union (abusivement appelés « tiret ») et les apostrophes. Ainsi seront considérées comme fausses les prononciations telles que [e] pour « é », [ε] pour « è », [Se] pour « ç » … De même les doubles consonnes seront épelées séparément ; et on dira donc « b-o-t-t-e » et non « b-o-deux t-e ».

6. Phases de sélection

La compétition d’épellation se déroule en une série successive de phases qui conduisent à la nomination du champion.

         La phase préliminaire :  Elle a lieu au sein des établissements scolaires désirant présenter des candidats au concours. A l’issue de cette sélection, cinq candidats seront retenus.

        La phase locale : Elle est la première phase de sélection officielle du concours et connaît la participation de tous les candidats présentés par les établissements d’une certaine localité. Le regroupement par localité est de la responsabilité du comité d’organisation et ne saurait être assimilé systématiquement aux découpages géographiques officiels. Il dépend en général de l’importance des inscriptions reçues. 

La phase départementale : Les candidats arrivés premiers aux phases locales participeront à cette phase qui constitue une phase intermédiaire avant la phase finale.

 

COMMENT PARVENIR AUX OBJECTIFS

 En effet, en se préparant pour un concours d’épellation, l’élève améliore son orthographe et enrichit son vocabulaire. Du coup, il développe un intérêt certain pour l’étude de la langue. 

 Pour bien maîtriser l’orthographe d’un mot, l’élève doit chercher sa définition (donc utiliser le dictionnaire). Il s’active aussi à chercher la ou les langues d’origine, ce qui va lui permettre de se familiariser à l’histoire universelle. Mais ce n’est pas tout. L’élève qui commence à effectuer des recherches ne va plus arrêter de se documenter, donc de s’instruire. Il va relever son niveau d’éducation et aura beaucoup plus de chances de réussir à l’école et dans la vie. 

 Outre la maîtrise des arts du langage et l’incitation à l’apprentissage, l’élève qui monte sur un podium apprend à surmonter sa timidité et développe une certaine capacité au niveau des arts de la scène. C’est tout l’intérêt de l’organisation de ce genre d’activités parascolaires dans les écoles. 

DES OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

 A travers ce concours d’épellation, nous pensons encourager les uns et susciter l’intérêt des autres. Revaloriser l’orthographe enseignée dans nos écoles et redonner le goût de la lecture, de la connaissance et de la maîtrise de la langue française en les sensibilisant à sa finesse et ses subtilités par un moyen ludique. 

Promouvoir la langue française ;

Cultiver le goût de la recherche et de l’étude ;   

Faire connaître l’orthographe de nombreux mots ;

Améliorer le niveau scolaire en français ;

Permettre aux candidats de dominer leur stress et de pouvoir prendre la parole en public. 

DÉROULEMENT DU CONCOURS

Avant le début du jeu concours, Lors de chaque phase, L’ordre de passage des candidats est tiré au sort devant le jury. 

           Les membres du jury demandent ensuite aux élèves tour à tour d’épeler un mot de la liste de mots établie. Après la mise en marche du chronomètre, le participant ou la participante dit le mot clairement et l’épelle Le(la) candidat(e) peut demander que le mot soit mis dans un contexte. Dans ce cas il doit le faire avant de commencer à épeler le mot. Il ou elle aura 1 minute 30 secondes maximum pour épeler le mot Si au bout de 30secondes, le(la) candidat(e) n’a pas commencé à épeler, il/elle sera mis à l’écart et le mot sera donné au prochain candidat à épeler. Si le(la) candidat(e) épelle correctement un homophone du mot on lui indique que c’est un homophone et on lui demande de l’épeler à nouveau. Le jury met le mot dans un contexte pour que ce soit plus clair. Le(la) candidat(e) a le droit de s’arrêter en plein milieu de l’épellation d’un mot s’il hésite, il/elle peut reprendre l’épellation à condition que ce soit fait dans les 1 minute30 secondes imparties. Tous les candidats(es) n’ayant pas réussi à cette 1ère phase de passage auront une 2è chance. A la fin de la 2è phase de passage, le/la candidat(e) n’ayant pas réussi à épeler le mot est éliminé et ceux/celles ayant réussi la 2è phase rejoignent ceux/ celles qui ont réussi la 1ère phase de passage. Les candidats(es) ayant déjà utilisé leur 2è chance seront éliminés s’ils n’épellent pas correctement tout autre mot durant cette étape. Le processus va se poursuivre ainsi jusqu’à ce qu’on obtienne les cinq candidats(es) pour la phase suivante. Les mots utilisés à la phase précédente ne peuvent plus réutilisés. 

           

  PRESENTATIONS DES ASSOCIATIONS ORGANISATRICES

UNION DES JEUNES POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE (UJDA)

Slogan : Jeunes unis pour un développement durable.

Devise : Union-Responsabilité-Développement 

VISION DE L’UJDA

L’UJDA a pour vision d’offrir à la jeunesse de l’Afrique en général et du Cameroun en particulier un espace de réflexion et de dialogue pour un changement positif, un développement durable et promouvoir la paix et la démocratie car le développement n’est pas un fait du hasard mais le fruit de nos efforts et de notre détermination. 

MISSION

L’UJDA a pour mission de promouvoir l’éducation de la jeunesse, la paix dans une société juste et équitable accordant la même chance de réussir à ses filles et fils pour aboutir à un développement durable par la bonne gouvernance et à travers la démocratie, montrer l’importance des jeunes dans le processus de développement car ils sont le plus grand héritage qu’un pays puisse avoir.

DOMAINES D’INTERVENTION

UJDA intervient dans les domaines tels que :

Education ;

Paix et droit de l’homme ;

Sécurité alimentaire ;

Environnement et développement durable ;

Nouvelle technologie et communication ;

La culture (art, sport, loisir, hôtellerie…).

OBJETIFS DE L’ASSOCIATION

Plaider la cause de la jeunesse à tous les niveaux tel que défini par ‘’la charte africaine de la jeunesse’’ ;

Combattre les viols, violences sexuels et le mariage précoce ;

Réduire le chômage et la pauvreté des jeunes ;

Promouvoir le leadership féminin de la jeunesse ;

Eduquer les jeunes à la citoyenneté responsable ; l’entreprenariat et la démocratie ; 

Favoriser une coopération équitable et la solidarité entre les jeunes des pays d’Afrique afin que tous ensemble nous puissions réaliser notre slogan qui : « tous pour le développement durable de l’Afrique. » ;

Protéger l’environnement et lutter contre le réchauffement climatique ;

Promouvoir l’agriculture, la pêche, et l’élevage ;

Lutter contre les maladies endémiques, épidémiques (VIH, Paludisme, cholera…).  

Encourager les initiatives de développement des jeunes ;

Promouvoir la paix, la démocratie et le respect des Droits de l’homme ;

Encadrer la population dans le domaine de l’économie numérique.